Rébellions suscitées en Languedoc par le duc de Rohan. Heureux exploits d'armes qu'y fit le Maréchal de Themines
(1) Duchi-Emmery de Sept Fontaines, Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours avec les renseignements bibliographiques et l'indication des sources à consulter, volume 15, Paris, Firmin Didot frères, 1858, colonnes 335-336. Ce premier volume de l'Histoire de Louis le Juste et un volume précédent sur Henri IV lui attirèrent des remarques manuscrites du maréchal de Bassompierre alors embastillé (avec Carmaing), d'où en 1637 l'ouvrage Philotime, ou examen des notes d'Aristarque sur l'histoire des rois Henri le Grand et Louis le Juste.
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Rébellions suscitées en Languedoc par le duc de Rohan. Heureux exploits d'armes qu'y fit le Maréchal de Themines
1 Le duc de Rohan suscite les Religionnaires à la révolte
Le duc de Rohan, qui croyait que l'entreprise du sieur de Soubise son frère sur Blavet était infaillible et même qu'une autre sur le château de Nantes lui réussirait heureusement, la publiait déjà par tout le Languedoc comme exécutée. Et cependant lui-même en tramait d'autres sur Aygues-mortes, Lavaur et Montlimar, après avoir disposé à la révolte Montauban, Castres, Nysmes et autres villes religionnaires.
2 Le Roi se dispose à l'éteindre
En ces entrefaites, le Connétable (qui avait ordre de passer avec une armée en Italie) faisait déjà avancer vers les Alpes les régiments de Sault et de Talard, lesquels (passant en Bresse) se devaient joindre à ceux du marquis d'Annonay et d'Aiguebonne, et partie de celui de Normandie commandée par le marquis de Ragny, maréchal de camp. Mais le Roi, voyant que par tant d'actes d'hostilité les Religionnaires rebelles lui déclaraient la guerre, aima mieux pourvoir au repos de son État que d'entreprendre sur celui d'autrui. À raison de quoi il rappela toutes ses troupes et leur donna ordre de descendre en Languedoc afin de rompre les menées du duc de Rohan, qui troublait toute cette grande province.
3 Le duc de Rohan traite avec l'Espagnol
Le Connétable et même le Duc de Savoye (qui devait joindre ses armes à celles de France) portant un extrême regret de cette diversion des armes du Roi, députèrent particulièrement devers le duc de Rohan afin de le ramener au devoir par toutes les considérations qui se pouvaient représenter (comme de la guerre contre un étranger ennemi de la France et persécuteur des Religionnaires et Protestants) et l'honorable emploi que lui et son frère pouvaient avoir en cette occasion, et l'obligation que le Roi et toute la France lui en auraient. Mais nos Religionnaires tenant pour une de leurs principales maximes qu'ils ne peuvent jamais avancer plus avantageusement leurs affaires que lorsque nos Rois sont aux prises avec les étrangers, et l'Espagnol même les sollicitant à prendre les armes et leur offrant à cet effet un grand secours de finance, le duc de Rohan fit la sourde oreille à toutes ces remontrances. Et de fait, il avait continuellement un député à la Cour d'Espagne, auquel on promettait merveilles. Alors y étaient la Rousseliere et Camredon traitant pour le duc. Et Camredon, retournant l'année d'après, fut surpris et conduit à Toulouse où il eut la tête tranchée.
4 Offres du Roi en son endroit
Or bien que le Roi fût assez averti de ce monopole du duc de Rohan avec l'étranger, il ne laissa pas de lui offrir sa grâce et un avantageux emploi en ses armées d'Italie, comme aussi à son frère. Et entre autres choses : à lui un régiment de douze cents hommes entretenu avec sa compagnie de gendarmes et trente hommes pour ses gardes; et à son frère dix vaisseaux de guerre pour les commander avec titre de général sous les ordres du Duc de Savoye et du Connétable et rendant les vaisseaux du duc de Nevers pris par lui à Blavet, Sa Majesté lui en donnait pareil nombre d'autres. Et d'autant que ces deux frères étaient si étroitement ligués avec les Rochellois qu'ils faisaient tous leurs intérêts communs ensemble, le Roi leur promettait la démolition du Fort-Louis après qu'ils auraient démoli les forts par eux avancés és îles de Ré et d'Oléron.
5 Inciviles demandes des Religionnaires
Ces offres du Roi ou plutôt effets de l'indulgence d'un bon père, au lieu d'amollir les cœurs endurcis de ses sujets rebelles, leur firent croire que Sa Majesté était si avant engagée avec le Duc de Savoye contre l'Espagnol que quelque semblant qu'elle eût fait de rappeler partie des forces destinées pour aller delà les monts, elle était néanmoins obligée de les faire passer outre. Et le duc de Rohan se laissant repaître de belles espérances que les agents qu'il avait en Espagne lui donnaient, toutes les conférences faites sur ce sujet furent rompues sans autre fruit, si ce n'est que le Roi découvrit que les Rebelles étaient payés pour demeurer obstinés en l'inclination qu'ils avaient d'ailleurs à la révolte. Car au lieu d'accepter les offres de Sa Majesté, ils lui firent des propositions extravagantes, et même les Rochellois lui demandèrent une notable somme de deniers pour les fortifications de leur ville, suivant une promesse qu'ils disaient leur en avoir été faite par le roi Henry le Grand de très heureuse mémoire.
6 Leurs impostures
C'était là une pure moquerie, qui passa en une malice insupportable. Car ils eurent l'audace de publier un Manifeste pour le sieur de Soubize (1), discours injurieux, farci d'impostures et de calomnies qui s'étendaient jusques à la personne sacrée du Roi, offensant la candeur de ses mœurs, l'intégrité de ses actions et la fidélité de sa parole ; en lui imposant même l'infraction de la foi publique, eux qui avaient si souvent violé toute sorte de droit divin et humain par tant de parjures, rébellions et perfidies. Ferrier (autrefois un de leurs plus fameux ministres, converti à la religion catholique) y répondit si pertinemment (comme très bien instruit en leurs artifices) que leurs impostures furent découvertes à la honte et confusion de leurs auteurs.
(1) Le Mercure consacre plus d'une centaine de pages de son tome 11 à faire l'analyse de ce texte et à donner les réponses d'un «M Gaulois» au Manifeste du sieur de Soubise ou discours sur la prise des armes en 1625: «Voyons ce que l'Intendant de l'Amirauté des Églises fit publier sur la prise des armes du sieur de Soubise en 1625. Discours qu'on a depuis appelé le Manifeste du sieur de Soubise, et les réponses que l'on y fit» (pp.219 à 335).
7 Et artifices
Nonobstant tout cela, les Rebelles, espérant d'amuser le Roi jusques à ce que son armée eût passé les monts, feignaient encore de vouloir renouer leur traité et d'entendre à la paix. Et même le duc de Rohan, le sieur de Soubize son frère, les villes de la Rochelle, Montauban, Castres et Milhaud envoyèrent leurs députés à la Cour pour assurer Sa Majesté de leur fidélité et obéissance. Les deux frères demandaient particulièrement de l'emploi en l'armée d'Italie pour y rendre preuve de leur affection envers l'État et de leur courage, ne désirant pourtant rien moins que de sortir du Royaume afin d'y exécuter leurs pernicieux desseins concertés avec les villes rebelles. Aussi le Roi leur répondit qu'ils lui demandaient ce qu'il leur avait toujours offert, et leur assurait encore que se remettant au devoir, ils ressentiraient des favorables effets de sa parole.
8 Présentent leurs cahiers à Sa Majesté
Quant aux députés des susdites villes, ils présentaient un cahier de XXI articles, dont les XIX étaient extraits de l'Édit de Nantes et par ainsi hors de controverse, le Roi les ayant assez confirmés par toutes ses Déclarations et Édits de pacification. Mais ils les produisaient derechef, y en ajoutant artificieusement deux autres qu'ils avaient honte de proposer séparément, prévoyant bien qu'ils leur seraient refusés : l'un pour la démolition du Fort-Louis, l'autre pour le rasement de la citadelle de Montpellier.
9 Qui les répond
Le Roi donc leur ayant accordé toutes leurs demandes fondées sur l'Édit de Nantes, leur répondit que pour le regard du fort bâti devant la Rochelle, il le ferait raser lorsque les Rochellois se remettraient en leur devoir et qu'ils auraient satisfait à ses ordonnances. Quant à la citadelle de Montpellier : que les habitants mêmes l'ayant demandée et ne s'en plaignant pas encore aujourd'hui, les autres villes n'y étaient point intéressées.
10 Ils refusent ses offres
Ces réponses étant pleines de justice et de satisfaction pour tous les députés s'ils se fussent tenus dans les termes de la raison, ils ne les acceptèrent pas pourtant. Et leur dessein n'étant (comme j'ai déjà dit) que de tirer en longueur la conclusion des affaires jusques à ce que l'armée du Roi eût passé les Alpes, ils dirent qu'ils ne pouvaient accepter les offres de Sa Majesté qu'en une assemblée générale de leurs Églises.
11 Dégât fait à Montauban par le duc d'Espernon
Adonc le Roi, découvrant à plain l'obstination en leur malice avec leurs artifices, se résolut de pourvoir à ces maladies internes de l'État comme plus dangereuses et mortelles. Les Rebelles ayant trois villes desquelles ils faisaient le plus d'état pour donner la loi à toutes les autres (c'est à savoir la Rochelle, Montauban et Castres où les serviteurs du Roi étaient très maltraités et les ecclésiastiques rançonnés), le Roi avait pourvu à ce qu'elles fussent châtiées de leur orgueil et félonie. Car le sieur de Toiras avec une forte garnison dans le Fort-Louis tenait la Rochelle en continuelles alarmes. Le duc d'Espernon avec deux mille hommes de pied et mille chevaux de la noblesse du pays (qui servait le Roi à ses dépens) faisait le dégât és environs de Montauban jusques aux portes de la ville et le peu qu'il y laissa de moissons fut emporté depuis par la grêle avec l'espérance des vendanges. Durant ce dégât, il y eut plusieurs grands combats, les ennemis faisant des sorties furieuses ésquelles ils furent toujours battus et repoussés. La plus sanglante fut le XXVII de juin, en laquelle ils perdirent huit cents hommes, et une autre en septembre en laquelle le baron de Lusignan (qui commandait six cents hommes de la garnison) demeura prisonnier après avoir perdu quatre cents soldats sur la place.
12 Exploits du maréchal de Themines au Languedoc
Le maréchal de Themines faisait de pareils ravages autour de Castres. Les Toulousains lui ayant remis un régiment soldoyé par eux avec six pièces de canon, et le duc de Ventadour l'étant venu joindre avec quinze cents hommes et deux pièces de canon, il fit un petit corps d'armée de quatre mille cinq cents hommes de pied, cinq cents chevaux et huit pièces d'artillerie pour attaquer les places rebelles. Il emporta Bonail d'assaut le XXIII de juin, passa au fil de l'épée tous ceux qu'il trouva en défense et fit pendre trente des habitants. Un d'entre eux, pour sauver sa vie, ayant servi de bourreau et étrangler son propre père. Il battit si furieusement Sainct-Paul en Albigeois que, se disposant à donner l'assaut, les assiégés, quoique fortifiés du secours de cinq cents hommes, s'enfuirent à Lamiate, séparée de Sainct-Paul par la rivière d'Agout. De sorte qu'il y entra sans effusion de sang et en donna le pillage à son armée. Lamiate ensuite porta la peine d'avoir donné retraite à ses voisins contre les armes du Roi. Toutefois, n'ayant pas attendu la batterie, elle fut reçue à composition, par laquelle il fut permis aux capitaines de sortir à cheval, aux soldats un bâton blanc à la main. Les habitants furent mis à rançon et les deux villes démantelées. Tous les drapeaux furent retenus et envoyés au Roi pour marquer de la prospérité de ses justes armes.
13 Le duc de Rohan entreprend en vain sur le château de Sommieres
Le plus grand désir du maréchal était de venir aux mains avec le duc de Rohan, qui roulait dans le Languedoc avec quinze cents hommes pour rassurer les villes de son parti et entreprendre sur les autres par des intelligences secrètes. Il avait naguère surpris Sommieres par la trahison des habitants religionnaires qui y étaient et y sont encore en grand nombre. Croyant emporter le château ensuite, il trouva que le sieur de Marsillac (qui en était gouverneur) se défiant déjà des habitants, avait renforcé sa garnison. Si bien que les troupes du duc, l'ayant voulu attaquer, reçurent une si rude salve de mousquetairie que les plus avancés étant demeurés étendus sur la place, les autres se renfermèrent dans la ville.
14 Se retire à Viane
Cependant, la nouvelle de cette surprise étant portée és villes prochaines qui tenaient pour le Roi, les sieurs de Valançay (gouverneur de Montpellier), de Varennes (gouverneur d'Aygues-mortes) et de Restinclieyres (gouverneur de Lunel) envoyèrent tous secours de leur garnison à Marsillac. Et dès le premier jour, celui de Montpellier (qui était de mille hommes) entra dans le château par le dehors, ayant passé sur le ventre à une embuche qui lui avait été dressée en des lieux avantageux sur son passage. Et d'autant que Valançay craignait que les habitants de Montpellier, voyant sa garnison affaiblie, attentassent sur la citadelle qui n'était pas encore en état de grande défense, il les désarma sans violence et cela fait, envoya encore un renfort de cinq cents hommes à Sommieres. Toutes les troupes de secours étant ensemble dans le château, se résolurent à donner dans la ville sur le duc de Rohan. Lequel, en ayant le vent, en sortit la nuit ensuivant, se retira à Viane, une des plus fortes places de l'Albigeois, et logea son infanterie avec partie de sa cavalerie Peyre-seguade, qui est un bourg au dessous de Viane, où ses troupes se barricadèrent.
15 Son infanterie défaite par Themines
Le maréchal, qui n'en était qu'à trois lieues, très joyeux de son arrivée, l'alla incontinent visiter avec sa petite armée en belle ordonnance. Et, passant devant le château de Cause, le prit à composition, et ensuite Esperousses et Prades, trois assez bonnes places. Quelques-uns des ennemis ayant paru sur un coteau, il les envoya attaquer, mais sans attendre les nôtres, ils se retirèrent soudain à Peyre-seguade où, le maréchal ayant fait donner l'assaut, il s'y fit un horrible combat. Lequel ayant duré trois heures, enfin les ennemis y furent forcés avec perte de plus de six-vingt hommes. De la part du maréchal, il n'y eut que douze soldats de tués et dix-huit de blessés. Mais le carnage des rebelles eût été plus grand sans leur retraite à Viane, qui est au-dessus, sur un côteau prochain. De sorte que le duc de Rohan, logé sur un bastion, voyait le massacre des siens. Mais ayant considéré aussi que les nôtres s'amusaient au pillage du bourg, il fit faire une sortie fort à propos sur eux. Toutefois, les assaillants ayant trouvé que nos capitaines étaient sur leurs armes, ne s'engagèrent pas fort avant, ains retournèrent dans la ville et le duc se retira à Castres avec sa cavalerie. Le marquis de Ragny et le comte de Carmain (maréchaux de camp), le marquis d'Ambres, Montpeyran son frère, le comte de Cursol, le sieur de Merville et Sainct-Sernin firent très bon devoir en ces attaques.
16 Rage des Religionnaires
Les clameurs des Catholiques du Comté de Foix, gémissant sous l'oppression des Religionnaires rebelles, et la prière du même comte de Carmain (gouverneur du pays) y appelèrent le maréchal de Thémines, lequel chemin faisant battit et emporta d'assaut Calmont, ville bien fortifiée en Lauragais. Laquelle incommodait toute la contrée et, en punition de la résistance faite aux armes du Roi, fut saccagée et brûlée, les habitants mêmes y ayant mis le feu par désespoir. Et c'est chose étrange que Bordes et Savatut (deux petites villes prochaines), sans attendre le maréchal, firent le même afin de priver les nôtres du pillage de leurs maisons. Et cela fait, tous ceux qui pouvaient porter les armes s'allèrent jeter dans le Mas-d'Azil, la plus opulente ville de Foix, où l'on attendait le siège.
17 Le maréchal de Themines lève le siège du Mas d'Azil
L'armée s'étant donc campée devant et les tranchées faites, l'artillerie fut assise du côté de la rivière et battant furieusement la ville. Les assiégés apportaient tant de soin à la réparation de la brèche que les nôtres s'y étant présentés, n'y gagnèrent que des coups. Tellement qu'après avoir demeuré six semaines, les pluies de l'automne affligeant de maladie l'armée et les assiégés ayant été rafraichis d'un bon renfort par Sainct-Blancart (lequel, en entrant, passa sur le ventre au régiment de Mirepoix), le siège fut levé sur la fin d'octobre et peu après cela, le maréchal de Themines reçut ordre de s'en aller devant la Rochelle.
18 Défaite de la compagnie du duc de Rohan par le marquis d'Ambres
Le déplaisir que les nôtres reçurent du mauvais succès de cette entreprise fut aucunement (1) adouci par un heureux combat que le marquis d'Ambres fit auprès de Revel. Lui étant en sa garnison d'Avignonnet avec sa compagnie de chevaux-légers, eut avis que la marquis de Luzignan, avec la compagnie de gendarmes du duc de Rohan, faisait conduire neuf charretées de sel à Revel. Il monte incontinent à cheval avec trente-deux maîtres et, envoyant Montpeyran son frère devant avec treize cuirasses pour reconnaître les ennemis, Montpeyran lui mande qu'ils sont environ cent maîtres, qu'il reconnaît qu'ils branlent (2) et s'en va les charger, le priant de s'avancer pour le soutenir. Luzignan, qui ne voyait que les coureurs (3) et ne savait pas de quelles forces ils étaient soutenus, mit sa troupe en trois petits escadrons, faisant celui du milieu beaucoup plus fort que les deux autres. Montpeyran, qui était un des plus déterminés cavaliers du royaume, donne vertement sur le dernier, le perce, le renverse et charge encore si furieusement le second qu'il l'ébranle. Et le marquis son frère survenant là-dessus, le rompt entièrement. Luzignan gagna le devant à force d'éperons, entraînant après lui la plupart de sa troupe qui se sauvant dans Revel, en étant demeuré sur place et sur le chemin vingt-quatre des plus mal montés ou des plus courageux, qui furent tués après quelque résistance. Et entre autres les deux Marguerites frères, Monclus (frère du baron de Cancalieres), Massaguel (enseigne de la même compagnie), Desplas, la Riviere et du Gric de Lectoure. Des nôtres, il n'y eut que Combrieres de tué. Le duc de Rohan (qui était dans Revel), entendant la route (4) des siens, fit sortir tout ce qu'il avait de cavalerie (qui consistait en cent-cinquante chevaux) contre le marquis d'Ambres. Lequel se retirant sur ses pas en bon ordre, acquit autant de gloire en sa retraite qu'au combat, l'ayant faite avec tant de résolution et de bonne conduite en repoussant tous ceux qui l'abordaient, qu'il n'y perdit pas un homme.
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